Plus belle sera l'aurore (T. Devalière)
Le journal de bord d’une soignante.
“Voir au-delà de la peau, dans les yeux, ce qui reste de vie, ce qui constitue l’autre.”
Ce livre est un poème, que de temps à autre la réalité rattrape… Ou l’inverse, une réalité que seule la poésie peut saisir pour en comprendre le sens…
L’histoire :
À travers son journal de bord, Tiphaine Devalière nous parle avec des mots choisis, à la fois doux et réalistes, poétiques aussi, de son quotidien de soignante, de ses rencontres, avec Louis, Émile, Anatole, Annette, Élise, Simone, Emma, Françoise, Pierre, Gabriel…
Ce livre est une longue allégorie, un poème, que de temps à autre la réalité rattrape… Ou l’inverse, une réalité que seule la poésie peut saisir pour en comprendre le sens… Le flot d’une rivière interrompue par les cailloux de la réalité.
Elle nous parle de ces personnes dont elle s’occupe et qui, un jour, ne sont plus.
Elle nous explique le corps de ses patients qu’elle connaît par coeur, la nudité, la toilette, les odeurs, les attentions, le désespoir de tous ceux qui sont là sans être là, de l’accompagnement de la mort tout simplement.
Par ses mots, elle nous dit aussi combien elle est vivante parmi tous ceux qui vont passer de l’autre côté, grâce à eux, et combien c’est important qu’elle soit vivante pour eux.
Pour qui :
Adultes et adolescents avertis.
À propos :
Ce livre est le journal d’une soignante qui, depuis 10 ans, pose un regard sur son métier, ses réflexions et ses questions, cela lui permet d’aller au-delà des chagrins, de la mort qui rôde et de retenir la lumière entre les lignes.
“Notre métier ne consiste pas seulement à s’occuper des corps des malades, mais aussi à leur redonner confiance, à les aider à reprendre
leur autonomie, à reprendre le cours de leur vie.”
Caractéristiques
Auteur : Tiphaine Devalière
Maison d'édition : PourPenser
Présentation : couverture souple
Nombre de pages : 120
Largeur : 15cm
Hauteur : 21cm
A propos de l'auteur
Après une maitrise en sciences de l’éducation obtenue à l’université Catholique de l’Ouest d’Angers, j’ai enseigné quelques années dans différentes écoles primaires et maternelles de la région.
Cependant, il me manquait une dimension dans la relation à l’autre : le soin. C’est pourquoi j’ai passé le concours de l’école d’infirmière ( IFSI). J’ai entrepris ces études jusqu’en 3e année.
Aujourd’hui, je travaille dans une clinique en tant qu’aide-soignante depuis 12 ans dans un service de soins de suite et réadaptation qui accueille aussi des patients en oncologie et soins palliatifs.
Je donne des cours à la croix rouge et dans deux autres structures qui forment les aides-soignants. Ainsi, cela allie mon ancien métier à celui que j’exerce aujourd’hui.
“J’aime lire depuis enfant, c’est le journal d’Anne Franck qui m’a donné l’envie d’écrire un premier journal intime. Cuisiner végétarien, danser, rire, faire des gâteaux avec de la compote de pommes à la place du beurre et les partager avec mes amis. Mettre les pieds dans l’eau de l’océan, chanter faux à tue-tête, ouvrir grand les yeux devant la beauté d’un coucher de soleil, danser de tout son corps sur des rythmes rock ou jazz, lire toute une journée en buvant du thé (Sandrine Collette, Philippe Claudel, Pierre Lemaître, Delphine de Vigan, Philippe Gerin et tant d’autres auteurs merveilleux (je vous conseille La mélancolie des baleines ) …ou des polars islandais…), passer des heures dans une librairie et se réjouir des petits bonheurs de chaque jour… (caresser mon chat, jouer avec mes neveux et nièces, se balader en forêt, boire un verre sur une terrasse ensoleillée avec des amis…) en un mot croquer la vie de tout mon être !
Chaque soir, je pose sur le papier un peu de ma journée. Notre métier ne consiste pas seulement à s’occuper des corps des malades, mais aussi à leur redonner confiance, à les aider à reprendre leur autonomie, à reprendre le cours de leur vie. Être à l’écoute de ce qu’ils sont dans ce temps de l’hospitalisation. Leur montrer que même avec un sein en moins, une poche en plus, ils ne sont pas « moins », mais simplement « autrement ».
Il faut donc s’attacher à les aider, les écouter, leur redonner espoir dans ce qu’ils sont…
Voilà un peu de mon métier si vif, si impliquant, si prenant, si fort…”
A propos de la maison d'édition
- les questionnements philosophiques intimes (Qui suis-je ? Qu'est-ce qui me rend heureux? C'est quoi la mort ?...)
- le lien social, le rapport à l'autre (préjugés et différences, coopération ou compétition ?...)
- notre responsabilité d'humains vis-à-vis des autres formes de vie (écologie, biodiversité...).