Unikarb (Laura Hebon)

Une bande dessinée jeunesse poétique enjouée, une fable écologique réalisée de manière traditionnelle à l’aquarelle.

Les Kalapoutous vivent sur Unikarb et pensent être les seuls habitants de cette planète verte, sans savoir que leur planète se meurt. Les idées d’Hugo, sa curiosité, l’amitié et l’entraide vont-elles venir à bout des difficultés ?

L’histoire :
L’histoire se déroule sur une petite planète, sur laquelle a poussé un arbre gigantesque : Unikarb. Deux peuples très différents vivent sur cet arbre : au niveau des branches il y a les Kalapoutou, peuple moderne et matérialiste ne comprenant pas les dégâts que cause leur mode de vie , et au niveau des racines il y a les Kalazof, peuple aux traditions animistes vivant de manière très simple. Les Kalapoutou ressemblent à des oiseaux, tandis que les Kalazof ressemblent à des insectes.

Idéaliste et rêveur, Ugo, le personnage principal, a du mal à trouver sa place parmi les siens, au sein de la société des Kalapoutou. Depuis toujours, il rêve d’explorer le monde et découvrir des choses extraordinaires. Il se fabrique alors un char à feuilles pour mieux naviguer de branche en branche sur l’arbre immense, mais lors d’un jour de grand vent, lui et son char se font emporter et tombent tout en bas de l’arbre, au niveau des racines. Là, Ugo découvrira le peuple des Kalazof et leur vision du monde, la magie et le Vivant imprègnent chaque chose.

Pour qui :
Le format BD, le ton dynamique et le fond profond de l’histoire la rendent magique à un large public. Pour les enfants de 7 à 12/14 ans.

À propos :
Unikarb est une bande dessinée jeunesse de 60 pages entièrement conçue à l’aquarelle. Son but : faire rêver et sensibiliser les plus jeunes (et les moins jeunes) à la cause environnementale et à notre rapport au monde du vivant.

Inspirée des théories Gaïa qui considèrent la Terre comme un être vivant, et des problèmes environnementaux actuels, cette histoire se veut une fable écologique aux tons enjoué, tendre et poétique. On découvre dans une première partie la manière de vivre des Kalapoutou et ses conséquences sur Unikarb. Une manière de vivre heureuse qui amène à une densification de la population et aussi de la ville. Les maisons étant faites en bois, le tronc et les branches sont exploités, et la santé de la planète-arbre en pâtit. La question de l’élevage intensif et de ses conséquences est également abordée.

La seconde partie du récit s’éloigne des problèmes environnementaux causés par les Kalapoutou pour se centrer autour de la vision du monde d’une société primitive, la société des Kalazof. Vivant de la cueillette et du jardinage et croyant aux esprits de la nature, ils vivent en harmonie avec Unikarb. Par ailleurs, l’arrivée d’Ugo permet d’améliorer leur quotidien grâce aux savoirs techniques qu’il apporte.

Enfin, dans une troisième partie, les Kalapoutou et les Kalazof se voient forcés de vivre ensemble. À force d’avoir été exploité, le tronc d’Unikarb s’est brisé et est tombé dans le vide, emmenant avec lui la ville des Kalapoutou. Assistant à la catastrophe, certains Kalazof ailés sauvent alors les Kalapoutou, et les survivants trouvent refuge au niveau des racines où vivent déjà les Kalazof. Ces derniers ont conservé des graines d’Unikarb sans le savoir, les prenant pour des étoiles. Ugo fait alors remarquer que de grands arbres pourront à nouveau pousser sur la planète et qu’il n’est pas trop tard pour qu’ils puissent se reconstruire un chez-eux, ensemble. Cette dernière partie permet de faire poindre l’existence d’un mode de vie idéal.